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COPROPRIETE : La visite de risque, acte de gestion préventive intelligente

  • Photo du rédacteur: Stéphanie FAURE
    Stéphanie FAURE
  • 6 mai
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 juin



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Face à l’augmentation des sinistres dans l’habitat collectif et à la pression sur les budgets des copropriétés, la visite de risque s’impose comme un outil préventif puissant. Trop souvent perçue comme une formalité assurantielle, elle est en réalité un véritable diagnostic opérationnel qui peut générer des économies et sécuriser le patrimoine commun.

 

Qu’est-ce qu’une visite de risque en copropriété ?

Il s’agit d’une visite technique effectuée sur site par un expert mandaté par l’assureur (ou parfois par le syndic ou le conseil syndical). Elle a pour but d’identifier les facteurs de risque susceptibles d’engendrer des sinistres, notamment dans les domaines suivants :

  • Incendie

  • Dégât des eaux

  • Dommages électriques

  • Sécurité des équipements collectifs

  • Accessibilité des secours

  • Conformité des installations

Elle concerne aussi bien les parties communes (chaufferie, toiture, escaliers, parkings, locaux techniques…) que certains éléments privatifs pouvant impacter l’immeuble (chaudières individuelles, installations électriques vétustes, etc.).

 

Les objectifs d’une visite de risque
  1. Prévenir les sinistres fréquents : dégâts des eaux, feux de cave, ascenseurs bloqués, etc.

  2. Limiter les surcoûts d’assurance : une copropriété avec un fort historique de sinistres paiera des primes plus élevées.

  3. Orienter les travaux prioritaires : en ciblant les urgences techniques ou réglementaires.

  4. Améliorer la sécurité globale de l’immeuble : pour les occupants, mais aussi pour les prestataires et secours.

 

Un impact direct sur les charges de copropriété

Une visite de risque bien menée permet de réduire les cotisations d’assurance à moyen terme (ou d’éviter leur explosion), en améliorant le profil de risque du bâtiment. Elle peut aussi éviter des travaux en urgence, souvent plus coûteux que ceux planifiés.

Par ailleurs, certaines compagnies d’assurance conditionnent aujourd’hui le maintien de certaines garanties ou franchises réduites à la réalisation d’actions issues de ces visites.


Qui est concerné et comment l’organiser ?
  • Le syndic : Il est en première ligne. C’est à lui d’organiser la visite, d’en assurer le suivi et d’impliquer les copropriétaires.

  • Le conseil syndical : Partenaire essentiel, il doit être associé à la visite et à la compréhension du rapport.

  • L’assureur ou courtier : Souvent à l’origine de la démarche, il envoie un technicien ou un ingénieur prévention.

Une visite de risque peut être initiée en amont du renouvellement du contrat multirisques immeuble, lors d’une hausse de sinistralité ou en accompagnement d’un projet de travaux.

 

Et après ? Exploiter le rapport de visite

Le rapport émis à la suite de la visite est un document stratégique : il liste les points de vigilance, classe les risques par priorité et peut proposer des recommandations chiffrées.

Il doit être partagé avec le conseil syndical, discuté en assemblée générale si nécessaire, et intégré à la planification des travaux.

Certaines recommandations peuvent même servir de base à une demande de subvention, dans le cadre de la rénovation énergétique ou de la sécurité incendie.

 

Bonnes pratiques à retenir
  • Organiser une visite de risque tous les 3 à 5 ans, ou dès qu’un changement significatif survient (nouveau contrat, sinistre important, projet de travaux).

  • Garder une trace écrite des actions entreprises suite aux préconisations.

  • En faire un outil de pilotage des charges, pas un simple rapport oublié.

  • Valoriser cette démarche auprès des copropriétaires : elle préserve la valeur du patrimoine et évite les mauvaises surprises.

 

La visite de risque est bien plus qu’une obligation : c’est un acte de gestion préventive intelligente. Dans un contexte où la sinistralité et les coûts explosent, anticiper les risques techniques devient une priorité. Pour les syndics, les conseils syndicaux et les copropriétaires, c’est une opportunité de reprendre le contrôle sur la maîtrise des charges… tout en assurant sécurité, conformité et pérennité du bâti.

 

 

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